Le courroux de Léodagan

tout était en place pour que ce soit une belle journée. La veille, Léodagan avait passé sa soirée dans la citadelle du grand Chevalier du Sang accompagné de ses ombres, sa soeur Lady Morgane, et la redoutablement belle Diane. Il avait également rencontré une jeune et intrepide guerriere.

tout allait donc bien; Il avait du repousser une horde de Démons, se battre contre des dragons mais globalement rien ne pouvait entamer sa bonne humeur.

c'est alors qu'un coursier arriva et lui remis une lettre. cette lettre provenait d'un chevalier qu'il avait du combattre quelque temps auparavant. En lisant le message, le sang du Ghost ne fit qu'un tour... néanmoins, il se rappela les mots de sa soeur et suivi ses conseils, il se calma.

il hela un scribe

prends note de ce message a adresser au Frère Tyran des Freres d'armes :

"personne ne me leche les bottes. en tout cas ceux qui le font n'obtiennent rien de moi.

je suis qui je suis et je ne laisse personne me juger... surtout pas ceux qui ont le genre de devise qui est la votre ... ainsi elle ne serait valable que pour vos victimes et pas pour vous?"

il cherchait un peu ses mots, ne souhaitant pas être trop menaçant mais suffisamment pris au sérieux.

"maintenant je vous conseille vivement de changer de ton .. dans l'idéal même, d'arrêter de m'envoyer des messages. cela m'ennuierai beaucoup de mettre votre ordre KO 2 fois par jour pendant votre guerre contre l'élite Ultime

si toutefois vous vous décidiez a arrêter de jouer au petit malin, n'étant pas quelqu'un de rancunier, je me ferais une joie de converser avec vous sur d'autres sujets"

et tu signes "Léodagan"

le scribe ayant achevé le message, Léodagan y apposa son sceau. Puis retourna vaquer à ses occupations, il avait fort à faire depuis l'arrivée des Ghost templar, et il avait réellement envie que leur intégration se déroule le mieux possible.

Peu de temps après, le coursier revint, apportant une réponse. Avant d'ouvrir le message, Léodagan eut une appréhension. Il espérait réellement que son auteur avait tenu compte de sa mise en garde.

la réponse était celle que redoutait Le Ghost. il froissa de rage le parchemin et senti ses démons reprendre le dessus... son visage devint sombre... le Coursier voyant cela s'éclipsa rapidement.

Leodagan se dirigea rapidement vers ses appartements. il entra dans son armurerie personnelle. il se débarrassa prestement de ses vêtements et enfila son armure noire et or... celle qu'il portait encore il y a quelques temps pour massacrer le Neuvième Monde.. Il prit un heaume qu'il relâche immédiatement, il ferait cela à visage découvert. Il posa son épée et prit sa hache.

il ressortit de sa chambre. sur le chemin menant à la Porte de la citadelle il croisa quelques un de ses frères qui s'écartèrent sur son passage. tous connaissaient ce visage et ils savaient que la journée serait rouge.

Il enfourcha son Paint Horse et se dirigea vers la sortie.

au passage de la porte il s'arrêta. Il héla un scribe et lui dicta un messge :

"Votre Leader, Wegord a tenu a mon encontre des propos plus que déplacés, je lui ai donné une chance de se taire ( je n'ai pas demandé d'excuses) mais il a préféré se foutre de moi, il n'y a pas d'autres mots.

je me vois donc contraint de mettre ma menace a exécution et donc de raider Votre ordre sans relâche.

je vous épargnerais eu égard a ce qui a faillit naitre entre nous, et j'épargnerai les levels inférieurs à 15 mais je n'aurais aucune pitié pour les autres.

Croyez encore une fois a mes regrets les plus sincères.

Léodagan.

il tendit le message à un garde et lui dit


"cours remettre cela à Damoiselle Fylia des Frères d'Armes, je pars une demi heure après toi, ce message doit lui arriver avant que j'arrive en vue de leur citadelle, tu en répondras de ta vie"

la demi heure étant passée Léodagan Chevaucha, son destrier semblait voler... il arriva en vue de la citadelle des Frères d'armes. la grande porte était fermée. il descendit de son cheval et s'avança. Il massacra d'un geste les gardes et pénétra dans la forteresse... un carnage s'en suivi.

Apres quelques heures de bataille, Léodagan était couvert de sang, le sang de ses ennemis, il siffla son cheval et s'en retourna chez lui.

en rentrant, la nouvelle de ce massacre avait déjà fait le tour de la cité, Diane la Chasseresse croisa le ghost et lui dit . "j'ai appris ce qui s'est passé, je pars a mon tour pour la cité des LFDA, je serais toujours a tes cotés"... elle était déterminée, léodagan eu juste le temps de lui crier " épargne les plus faibles ", Diane se retourna et son visage s'illumina d'un cruel mais magnifique sourire.


Sans prendre la peine de se changer, Léodagan monta sur ses remparts, il regarda vers le Nord ouest, et au loin, aux confins du 9eme monde, un épais nuage de fumée montait, la cité des LFDA flambait.

il resta là, seul, les yeux dans le vague

La journée avait pourtant bien commencée. Quelques petit missions pour ne pas rouiller dans son armure et quelque attaques ca et la pour refaire un peu son agilité. Cela faisait longtemps qu'elle n'était pas vraiment sortie se défouler. Mais cette envie l'avait pris après quelque rencontres sympathique le soir d'avant. Elle avait fait la connaissance de deux seigneur puissant ainsi qu'une Dame dangereuse. Cela l'avait fait sourire et elle avait envie elle aussi de refaire un point sur ses vrai capacités.
Elle était partie en balade en fin de journée pour apprécier le soleil d'automne qui caressait les feuilles des arbres de la forêt avoisinante. Elle était partie a pied, simplement armée de son épée et une gourde d'eau a la ceinture. Elle avait envie d'aller apprécier la nature. Elle n'en avait pas eu le loisir dernièrement. Elle se sentait bien ... elle avait décider de se consacrer un peu plus a son ordre, car elle avait été absente de la citadelle un certain temps.
Elle était sur le chemin du retour le cœur léger, lorsqu'un coursier arriva a son encontre. Blanc comme un linceul et a bout de souffle. Son air était inquiet et son regard triste.

- Dame Fylia Auréalis ?

- Oui c'est bien moi ..

-J'ai une missive a vous remettre de la part du seigneur Léodagan.

*Elle fut surprise et pris l'enveloppe, elle en lu le contenu et son cœur fit un bond dans sa poitrine. Comment cela avait-il pu arriver? Elle savait les dirigeants de son ordre fougueux et au sang chaud, mais elle n'aurait pas cru une tel chose de leur part. Surtout pas en temps de guerre. Tout son corps frémissait de colère. Elle regarda le coursier d'un œil noir.*

- Je vais vous dicter la réponse ...

Vous m'en voyez sincèrement désolée ...

C est un jeune guerrier fougueux et il aime jouer de l'épée, je ne dirais rien pour le défendre...je voulais juste vous rappeler que nous sommes en guerre. Mais plus je ne pourrais vous demander.

Je ne sais pas ce qu'il a pu vous dire .. mais je sais qu'il le fait car il sait que vous réagirez ....

Je préfère en discuter face a face ...

M'en voyez encore désolée



Fylia Auréalis

*Lorsqu'elle eu remis le courrier et tourna les talons et se précipita a la citadelle LFDA. Mais lorsqu'elle s'approcha elle vite que le carnage avait déjà commencé. La porte était grande ouverte et les garde gisaient morts au pied de celle-ci. Fylia du secoua la tête tristement. Elle entra dans la citadelle et n'y vit que désolation et personnes blessées. Son sang bouillonnait dans son corps, elle était furieuse. Pas contre l'attaque mais contre les circonstances de l'attaque. Elle se précipita a la salle de réunion ou étaient assis en riant les deux dirigeants de l'alliance. Fylia debout sur le pas de la porte tremblait de rage..*

- Comment avez vous pu laisser faire une chose pareille ? ... Comment avez vus pu être aussi stupide de provoquer un tel seigneur en pleine guerre...

*Wegord eu un sourire amusé pendant qu'il finissait de se bander un bras.*

- Je m'amuse ... je ne me rabaisserais pas devant ce seigneur ... c'est pas parce qu'il est puissant que je m'abaisserais a lui lécher les bottes...

* les poings de Fylia se crispèrent et son visage devin cramoisi. Elle répondit d'une voix sourde.*

- Alors vous qu'un homme stupide ... Vous êtes en plein guerre et vous provoquez un grand seigneur ... comment voulez vous mener deux combats a la fois ... comment pensez vous gagner une guerre si vous êtes incapable de vous battre dès le levé du jour ? ....

-Ça nous empêchera pas de gagner ...

- Pensez-vous ? ... Comment vont faire les autres maintenant qu'il a décider de venir vous rendre la vie impossible tout les jours ... Vous ne pouvez pas impliquer tout l'ordre juste pour vous faire plaisir a vous ... Pensez aux autre bon dieux Wegord soyez raisonnable...

*Hyclos eu un rire sinistre sur la chaise d'acoté. Lui aussi n'avait que quelques égratignures.*

- Ah parce que vous aussi ca vous amuse ?

-Oui bien sur ... vous pensez quand même pas que je vais laisser passer un tel moment de plaisir ?

- Mais vous êtes simples d'esprit tout les deux ou vous ne tenez pas aux membres de votre ordre.

- Nous n'empêchons personne de nous quitter a cause de cette histoire mais nous ne ferons pas d'excuses a qui que ce soit !

-Alors si c'est comme ça que vous voyez les choses, je crois que nos points de vu sont trop divergents pour que je puisse vous accompagner encore sur cette route.

- N'oubliez pas d'annoncer aux frères des armes votre départ. Je ne vous considèrerais pas comme traitresse ...faites le leur bien savoir...

*elle inspira profondément.*

- Je vais d'abord prendre le temps d'y réfléchir. Et je vais de ce pas entamer une discutions avec le seigneur Léodagan a propos de cette affaire. Pouvez-vous me remettre tout le courrier échangés lors de cette joute écrite?

*Wegord fit un signe de tête et sorti quelque lettre de l'intérieur de sa chemise et les tendis a la guerrière.*

- Faites-en ce que vous voulez. Mais voyez bien qu'il n'y a aucun propos insultant dans ceux-ci.

* Fylia fit un signe de tête en remerciement et fit demi tour. Elle avait la ferme intention de régler cette affaire. Et cela sans les armes. Quelque soit ce seigneur Léodagan elle saurait lui faire entendre raison d'une façon ou d'une autre. Elle sella son cheval,emporta quelques affaires, attacha son épée solidement a sa ceinture et parti au grand galop. Lorsqu'elle arriva au portes des Ghost Brothers elle se redressa dans sa selle.*

- Je suis venu voir le seigneur Leodagan ... je suis Fylia Auréalis, veuillez annoncer mon arrivée ....

Lady Morgane vit son cher frère quitter le château d’un pas résolu et le visage fermé. Elle remarqua également qu'il s'était paré de ses atouts de guerre. Le fait que Léodagan ressorte de son armurerie personnelle vêtu de son armure sombre et de sa hache n’augurait rien de bon pour ceux à qui il allait rendre visite. Elle espérait seulement qu’il ai suivi quelques uns de ses conseils avant d’aller ainsi rendre des comptes.

Revenant à ses appartements, elle croisa le scribe à qui elle demanda si le Ghost avait fait appel à ses services. Après quelques mots d’encouragement de sa part, le scribe lui fit part de la missive rédigée à l’adresse des LFDA. Le comportement de son frère devait résulter de la réponse que lui avait retourné les dirigeants des cet ordre. Qu’ils étaient sots.

La fée se remit donc à ses tâches guerrières, son armure et son épée avait besoin d’être nettoyées et affûtées avant sa chasse nocturne. Elle ne se soucia guère du retour de son frère au château, le connaissant, il était préférable qu’il reste seul un moment.

Le soir venu, alors qu’elle enfilait son armure et s’apprêtait à quitter le château pour aller à la rencontre de son compagnon le Grand Chevalier du Sang, la fée entendit résonner dans le hall d’entrée principal la voix de Dame Fylia Auréalis.

Se souvenant que Dame Fylia était membres des LFDA contre lesquels le courroux du Ghost venait de s’abattre, la fée alla à la rencontre de la Dame.

Bonsoir Dame Fylia. Est-ce que je peux faire quelques choses pour vous venir en aide.

La guerrière se tenant devant la Ghost Sister avait l’air essouflée et également très en colère.

Je voudrais m’entretenir avec le Seigneur Léodagan de toute urgence, dit-elle en fermant le point sur le pommeau de son épée.

Donnez moi un instant Dame Fylia. Je charge les gens du château de retrouver mon frère pour qu’il puisse se présenter devant vous. Se détournant un moment de Fylia, Lady Morgane accosta deux serviteurs passant par là et les somma de retrouver et d’avertir le Ghost de la visite de Dame Fylia.

revenant vers la visiteuse, Lady Morgane lui dit. Nous sommes à sa recherche et je suis certaine qu'il viendra nous rejoindre dès qu'il le pourra. Suivez-moi je vous prie jusqu'à la salle d'audience, nous y seront plus à l'aise pour discuter en attendant l'apparition de mon frère.

Léodagan se trouvait toujours les remparts de la forteresse des Ghost Brothers. Le soleil commençait à se coucher et il était d'un rouge sang. Cette curieuse lumière donnait un aspect cadavérique au visage du ghost. Il n'avait presque pas bougé depuis son retour de la citadelle des Frères d'Armes.

il entendit des pas derrière lui... il su que le visiteur quel qu'il soit s'était arrêté à 2 mètres; à entendre sa respiration il avait du courir pour arriver à lui. Sans se retourner il dit

oui?

le serviteur reprenant son souffle annonça, "Mon Seigneur, Votre sœur vous fait mander dans la salle d'audience, une visiteuse du nom de Fylia Auréalis souhaite vous parler"

toujours sans se retourner il répondit d'une voix lente

"fais la venir ici, seule "

le serviteur s'en retourna en courant direction la salle d'audience, il y retrouva Lady Morgane et Damoiselle Fylia en pleine conversation, il s'arreta près d'elles.

Elles s'interrompirent. le serviteur pris la parole " le ghost est sur la muraille Nord, il vous prie de le rejoindre"

les deux guerrieres se leverent et se dirigèrent vers la porte. le serviteur se racla la gorge et dit .

"excusez moi Dame Morgane, mais votre frère a précisé qu'elle devait venir seule"

*Lorsqu'elle avait pénétré la citadelle Fylia avait toujours autant envie de hurler. Elle confia son cheval a un palefrenier et ferma les yeux quelques instants pour prendre ses esprits. Ce n'était pas le moment de perdre les pédales. Ce moment était important. Lorsqu'elle se retourna elle vite Lady Morgane s'approchant d'elle d'un pas léger mais sur.*


- Bonsoir Dame Fylia. Est-ce que je peux faire quelques choses pour vous venir en aide?

*La guerrière se tenant devant la Ghost Sister avait l’air essoufflée et également très en colère.*

- Je voudrais m’entretenir avec le Seigneur Léodagan de toute urgence, dit-elle en fermant le point sur le pommeau de son épée.

- Donnez moi un instant Dame Fylia. Je charge les gens du château de retrouver mon frère pour qu’il puisse se présenter devant vous.

*Se détournant un moment de Fylia, Lady Morgane accosta deux serviteurs passant par là et les somma de retrouver et d’avertir le Ghost de la visite de Dame Fylia. Revenant vers la visiteuse, Lady Morgane lui dit. *

- Nous sommes à sa recherche et je suis certaine qu'il viendra nous rejoindre dès qu'il le pourra. Suivez-moi je vous prie jusqu'à la salle d'audience, nous y seront plus à l'aise pour discuter en attendant l'apparition de mon frère.

- Je vous remercie Dame Morgane pour cette promptitude et je m'excuse d'arriver ici les nerf a fleur de peau ....

*Le serviteur fut rapidement de retour. Cela se voyait il avait courut, il avait fait vite. *

- Le ghost est sur la muraille Nord, il vous prie de le rejoindre

*Fylia fit un signe de tête en remerciement et se mit promptement en route. Elle fut arrêter par un raclement de gorge du serviteur qui ne semblait pas a l'aise.*

- Excusez moi Dame Morgane, mais votre frère a précisé qu'elle devait venir seule

*Fylia du sourire malgré elle. Le serviteur avait du rassembler tout son courage pour annoncer cela. Elle ne devait pas être commode une fois en colère.*

- Ne vous en faite pas Dame Morgane ... je le trouverais ...

*elle fit une petit révérence et disparut au coin de la porte d'un pas rapide. Elle traversa la cour et le vit déjà debout sur la muraille. Le grand seigneur semblait bien pensif, son regard perdu dans le vide , cape de son armure flottant dans la brise du soir et sa peau livide sur laquelle jouaient les derniers rayons de soleil du jour mourant.
Elle monta d'un pas lent les marches de la muraille, la main posée sur le pommeau de son épée. Elle l'avait déja vu en face a face, mais cet homme l'impressionnait toujours autant. De plus vêtu de son armure il n'en avait que de plus de prestance. Elle s'arrêta a quelque pas de lui. Elle pouvait lire son son visage que cela faisait longtemps qu'il l'avait entendu approcher. Elle inspira profondément et éloigna sa main de la garde de son épée. Elle n'était pas la pour se battre, de plus elle ne portait aucune armure. Elle était la pour trouver une solution d'homme a homme. Elle commencea d'une voix calme et posée.*

- Monseigneur Léodagan, je vous remercie de bien vouloir me recevoir dans ces heures sombres et sanglantes. Je suis venue a vous pour trouver une solution a ce terrible malentendu...

*Elle était debout fière devant lui. Elle ne le défiait point d'arrogance, elle semblait tout simplement décidée de venir a bout de ce malentendu et elle allait le faire par la parole pour prouver aux autres que cela pouvait être possible même dans ces terres de guerre. Ses cheveux longs cheveux roux flottaient dans les aires, le soleil couchant lui donnait un aspect flamboyant, ses yeux verts brillaient de fierté mais également d'appréhension et ses joues étaient rosie par la colère qu'elle avait ressenti, mais également de d'une sorte de crainte de mettre sa vie entre les mains du bon vouloir de cette homme qui se tenait devant elle. Elle le regarda sereinement et chercha a lire une réponse sur son visage.*

Léodagan avait maintenant les mains posées sur la muraille, le jour finissait et aucune réponse claire ne lui était venue.

En entendant des pas dans l'escalier menant à la muraille nord, Léodagan en déduit que la visiteuse approchait. il ne reconnaissait pas ce pas et cela ne pouvait être qu'elle.

Cependant il ne bougea pas. du moins pas tout de suite. Il attendait qu'elle prenne la parole. Quand elle l'eut fait il se retourna.

Elle se tenait là debout à deux metres de lui, l'arme au coté, d'aplomb sur ces deux pieds comme pour montrer qu'elle ne connaissait pas la peur. Neanmoins, les mouvements de sa tunique, sa respiration accélérée et la dilatation de ses pupilles trahissaient l'appréhension qu'elle avait à se retrouver devant lui.

il s'inclina légèrement

Damoiselle Fylia, je suis ravi de vous voir, en dépit des circonstances. il prit une inspiration profonde, je déduis de vos propos que votre visite est diplomatique.

il s'avanca vers elle et a son niveau se retrourna, ils regardaient tous les deux vers l'exterieure de l'enceinte

pour tout vous dire je m'attendais à une telle visite. je vous écoute.

en finissant sa phrase, il la regarda, son profil fin, ses yeux brilants, ses cheveux qui flottaient dans le vent qui annoncait la nuit... il l'a trouva si vivante, et il se sentait si mort.

*Fylia se placa a coté de Léodagan le long de la muraille et regarda vers l'horizont. Son coeur battait rapidement, mais qu'avait elle a craindre? Si elle avait du mourire ici, elle serait déja morte.*

- Oui Monseigneur ... ma visite a un but diplomatique ... Je sais que nous sommes sur des terres de guerre et de pouvoir, mais je suis persuader que nous pouvons trouver une solution a nous deux.

*ses doigts jouèrent avec la pierre de la muraille. Elle ne savait pas trop par ou commencer.*

- J'ai pu lire le contenu des missive que vous avez échanger avec le seigneur Wegord. Je ...

*elle avait l'impression d'avoir commencer par le mauvais bout de la conversations. Son visage se durcit. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas usé du langage pour régler un conflit.*

- Le seigneur Wegord est un jeune guerrier fougueux. Il veux montrer sa puissance au plus fort ... il refuse d'être vu comme un faible.

*elle hocha la tête pour elle même*

- Oui, il veux côtoyer les plus grand, mais je présume qu'il n'as pas encore trouver la bonne façon d'y arriver...

*ses doigts serraient la pierre de la muraille. Léodagan était resté silencieux tout le long. Elle se demandais si elle avait vraiment commencer par le bon commencement. Elle attendis une réponse avec appréhension.*

Léodagan avait écouté avec attention les propos quelques peu hésitants de Fylia, il ferma les yeux et secoua doucement la tête


La jeunesse et la fougue n'excusent pas toujours tout . il posa lui aussi les mains sur la muraille, vous savez et vous l'avez dit que cette terre est contrée de combat et de guerre, je n'ai jamais dénigré ou rabaissé un adversaire, même le plus vil...

il se retourna et s'assit/debout contre la muraille. Vous savez je peux comprendre l'envie de puissance et de respect de votre leader. Vouloir être parmi les grands est bien légitime Mais je ne suis pas arrivé ici en regardant l'herbe pousser.

il baissa la tête... j'ai enduré les attaques, les trahisons, les deceptions, j'ai vecu des guerres, j'en ai été le bourreau et la victime...

la meilleure façon de côtoyer les plus grands serait peu etre de commencer par ne pas les traiter avec arrogance.

il passa la main dans sa longue chevelure blanche.

Vous avez lu les messages, vous avez vu que j'ai ouvert une voie pour ne pase en arriver là? que pouvais je faire devant sa réaction? il ne m'etait pas possible de rester sans rien faire ....

Fylia allait prendre la parole mais se ravisa

Je sais ce que vous allez me dire, cela justifiait il un tel massacre? et cela justifie il que cela continue? il expira honnêtement je ne sais pas.

il se tourna vers elle.

vous connaissez vos freres, vous savez que depuis, d'autres de vos compagnons ont adopté la meme attitude...

il s'interrompit et fit quelques pas en s'eloignant d'elle.. il s'arreta, resta de dos la main sur son épée.

Qu'attendez vous de moi ?

*Fylia l'avait suivit du regard et elle resta quelques instants silencieuse. Il avait raison, il lui avait laissé une possibilité d'agir. Mais elle savait que le seigneur Wegord était trop fière pour se laisser aller a lâcher prise. Il était trop fière pour comprendre son erreur et il ne s'abaisserait jamais a faire des excuse. Ce qui rendais les choses encore un peu plus délicates.
Fylia observa encore Léodagan et se résigna a le traiter comme n'importe quel homme. Elle s'approcha de lui, s'arrêta derrière lui et posa une main hésitant sur son épaule. Elle dit d'une voix douce*

- Vous êtes un homme au passé tourmenté. Vous êtes un homme fière comme l'est Wegord. Mais vous avez la sagesse de l'age. Vous savez que ce que vous avez fait au personne de mon ordre était un acte de colère, ce que je peu concevoir. Si j'avais votre force je crois que je ferais de même.

*Elle lâcha son épaule et se plaça devant lui pour le regarder dans les yeux.*

- Ce que je vous demande simplement pour le moment. C'est d'arrêter vos fougueuse guerrières et guerriers. Qu'ils laissent ceux de mon ordre penser leur blessures. Nous sommes en guerre également contre un autre ordre. Laissez nous la possibilité de la terminer avec tout nos moyens.

*elle esquissa un doux sourire et pausa une ma sur le bras de son interlocuteur.*

- Vous êtes un homme de bien ... malgré vos actes ... je le sens ... Je sais que une fois ce massacre arrêté nous pourrions nous assoir et trouver une solution ensemble. Une solution qui pourra convenir au deux partis.

*sa main chaude était posée sur l'armure glacée de Léodagan. Mais le regard de Fylia émanait de chaleur. Ce qu'elle disait lui venait du cœur.*

- Que penseriez-vous si je vous invitait a retirer cette armure ... et de laver le sang de mes frères qui couvre encore vos mains. Si nous allions nous assoir pour parler ou simplement marcher dans un endroit plus serein ?

c'etait une sensation curieuse pour Léodagan, il se sentait étrangement apaisé. comme si ce simple contact de la main de sa visiteuse sur la manchette de son armure avait suffit à dissiper sa colère. il aurait aimé que ce moment ne cesse jamais.

je suis au courant pour votre guerre, je comprends ce que vous voulez me dire. m'avoir en plus en travers de votre route ne doit pas faciliter les choses.

il hésita un moment.. il retira son bras sans violence et détourna son visage.

Comment puis-je faire ? comment serais-je vu si j'épargne vos frères? je serais vu comme un chevalier sans parole... sans honneur .. je serais vu comme un lache et le neuvième monde rira de moi. je ne pourrais le tolérer

il se retourna et baissa la tête... sa respiration se faisait hésitante..

mais vous avez sans doute raison. j'accepte de vous laisser finir votre guerre et de voir comment les mots peuvent êtres, si ce n'est pardonnés à tout le moins oubliés.

La lune était maintenant haute dans le ciel. Léodagan se retourna vers Fylia. la lumière venant de derrière lui, il avait une apparence mystérieuse et fantomatique...
il commença a détacher les différents éléments de son armure qui tombaient à ses pieds. il se retrouva en tunique Noire et Rouge, tachée au niveau du cou et des poignets de sang séché.

votre proposition me tente.. il tendit le bras ; prenez ma main, je vais vous faire découvrir les aspects inconnus de notre cité, elle regorge de mystères et de délices. Nous pourrons également converser de la manière la plus habile de mettre un terme à tout ca...

*Fylia prit un aspect faussement outré*

- Monseigneur, jamais oh grand dieux les autres oseraient croire que vous êtes un lâche. Tout au contraire ils savent que vous avez un coeur et que vous savez pardonner malgré votre force et la puissance de votre courroux.

*Fylia observa cet homme aux aspects fantomatique se dévêtir de son armure. Sans tout ces atours il était un homme simple, comme les autres. Mais une certaine puissance irradiait de lui. C'était un sentiment étrange et étourdissant. Elle l'observa en silence sans détour, elle regardait l'homme qu'il y avait derrière ce visage si dur et parsemé de soucis. Lorsqu'il lui présenta son bras elle eu un sourire amusé.*

- Je vous remercie pour cet effort monseigneur. Je ne voudrais paraître pointilleuse ni exigent mais serait il possible que nous usions d'eau pour nettoyer un peut toute cette poussière et tout ce sang qui vous couvre ? ... Vous m'êtes déjà plus agréable dans cette tenue mais je dois avouer préférer vous voir non couvert de sang ... Si ce n'est trop vous demander.

*elle souris de façon quelque peu amusée*

léodagan rit... au pied de la muraille, les quelques personnes qui conversaient firent silence.. cela faisait longtemps que le rire du Ghost n'avait pas retenti dans ces murs.

il regarda sa main et la remis derriere son dos... reprenant son souffle.

Vous avez parfaitement raison, nos tenues laissent à désirer, allons y remédier...

il appela un serviteur

conduits Damoiselle Fylia aux quartiers des invités, elle sejournera chez nous ce soir, veille à ce qu'elle ai a sa disposition tout le necessaire.

Léodagan se tourna vers la gueriere et la salua d'un mouvement de tete, les mains dans le dos, avec un sourire..

Je vous ferais chercher dans quelques temps, nous visiterons alors la cité. a très bientôt...

Léodagan se retira en empruntant le chemin de ronde pour se rendre à ses appartements. le serviteur précéda Fylia dans le couloir du quartier des invités et s'arrêta devant une porte, il l'ouvrit et s'effaça. Quand Fylia fut entrée, il lui dit " 2 servantes vont arriver pour votre bain elle sont a votre disposition pour tous vos besoins"

*les yeux de Fylia brillaient*

- Je vous remercie seigneur Léodagan je ferais en sorte de ne pas prendre trop de temps ...

*elle suivit le serviteur vers le quartier des invités et rentra dans la chambre*

- 2 servantes vont arriver pour votre bain elle sont a votre disposition pour tous vos besoins

- Je vous remercie mon cher ...

*La chambre était simple, mais propre et bien présentée. Elle était très agréable. Dans un coin derrière un paravent se tenait une baignoire. Au bout de quelques instants une servante entra, suivit d une deuxième puis des valets avec des sceau d'eau chaude. Quand tout fut prêt elle se glissa dans le bain et apprécia l'eau chaude sur son corps, ce qui lui permit de se détendre quelque peu après tout cet énervement et la tension de l'appréhension. Elle esquissa un sourire tout en regardant le plafond. Elle avait bien fait d'emmener quelque affaires avec elle. La suite de la promenade allait surement être délicieuse.
Elle fini par sortir du bain, essuyer doucement son corps et sécher quelque peu ses cheveux. Elle les brossa longuement et les remonta sur sa nuque. Elle sorti de son sac la robe qu'elle avait emmener. Cela les dire de certain la couleur devait convenir au seigneur Léodagan.
Elle se vêtis de la robe et se regarda dans la grande glace. Elle du sourire. N'était-elle point trop osée pour une discutions diplomatique ? ... De toute façon la plus part des robes qu'elle possédait était ainsi. Elle détestait ces pantalons trop serrer qu'elle utilisait pour les combats. Elle avait mis une longue robe de velours rouge sang, qui épousait parfaitement son corps. Elle avait un décolleté vertigineux et un dos nu jusqu'au reins. Fylia se sentait enfin elle même. Ainsi vêtue et dans l'état d'esprit quelle avait elle ne pouvait que le convaincre.
Elle attendis qu'on vienne la querrire.*

Léodagan se retrouva dans ses appartements. le seul endroit de la cité ou il était certain que personne ne viendrait le déranger... seuls 2 personnes connaissaient l'emplacement de cet endroit et il savait qu'il pouvait compter sur leur discrétion... il se débarrassa de sa tunique maculée de sang et alla dans sa salle de bain..

il était debout, torse nu devant sa glace et il ferma les yeux. il ne n'aurait su dire ce qu'il avait en tête sur le moment... mais il se sentait bien, étrangement bien...

Il prit un bain bouillant puis alla choisir ses vêtements. il prêtait toujours grande attention à la manière dont il s'habillait... sa sœur ne ratait jamais une occasion de la taquiner la dessus ...

il choisit une tunique Noire rehaussée de rouge, une légère armure de cuir foncée et des manchettes ornées de fils d'or.. puis il se regarda dans la glace...

très bien dit il, pour des pourparlers diplomatiques cette tenue est suffisamment solennelle..

il glissa son doigt entre l'étoffe et son cou

en revanche elle m'étrangle... il se déshabilla prestement et lança les affaires au loin..

autant être à l'aise dans ses vêtements..

il choisi un haut de chausse noir et une ample chemise blanche, en coton. il allait pour remettre à sa ceinture son épée mais il y renonça.. une simple dague glissée dans sa botte ferait l'affaire au cas ou.

il se regarda une nouvelle fois dans la glace.. il ramena ses cheveux en arrière et commença a les nouer à la manière apprise de son maitre d'armes venu d'orient... mais il se trouva ridicule ainsi coiffé et dépourvu de son armure..

il les détacha donc en les laissant retomber sur ses épaules.

allons... il est l'heure ..

il sortit de ses appartements et s'arrêta dans le salon à l'entrée du quartier des Invité. il pria un serviteur d'aller voir si Damoiselle Fylia était prête et il s'assit dans un des moelleux fauteuils meublant la pièce.

le serviteur s'avança dans le couloir. il frappa discrètement à la porte de la chambre de Damoiselle Fylia et entra.

Je vous prie de bien vouloir m'excuser, le Seigneur Léodagan vous attend dans le salon au bout du couloir si vous etes prête.

elle repondit simplement d'une voix assurée, je suis prête, conduisez moi

le serviteur passa devant elle et ouvrit la voie, il s'effaça en arrivant vers le Ghost qui était assit...

Le domestique lui cachait la vue et ce n'est que lorsqu'il s'écarta qu'il vit Fylia..

sa gorge devint sèche et ses mains se crispèrent sur les accoudoirs du fauteuil. elle avançait vers lui d'une démarche assurée, portant tête haute, les mouvement de sa robe pourpre rajoutaient à la grâce et à la sensualité qu'elle dégageait. elle s'arrêta devant lui au moment ou il réussit a se lever..

il se racla la gorge

Vous êtes.. il avala difficilement sa salive, absolument ravissante ... il la regarda de la tête aux pieds essayant de ne point laisser ses yeux trop longtemps au même endroit , absolument ravissante...

si vous voulez bien Ma Demoiselle, il indiqua un couloir à gauche d'eux, la visite commence par là... apres vous..

Elle pivota légèrement et se dirigea vers le couloir... Léodagan eut un temps d'arrêt..

Définitivement délicieuse murmura il...

il était certain qu'elle ne l'avait pas entendu, en revanche, une servante qui arrosait les plantes tout prêt de lui se mit à glousser... Léodagan se reprit immédiatement et jeta un regard noir à la femme qui disparu derrière un rideau, tremblante de peur.

Il forca un peu le pas de manière à se retrouver aux cotés de son invité...

Si vous le voulez bien, nous commencerons par l'exterieur du chateau, la soirée est encore belle...

*Fylia eu un sourire amusé lorsqu'elle vit l'expression du visage de Léodagan. Elle savait que cette robe laissait toujours rêver. Ce n'était pas spécialement pour ca qu'elle l'avait prise, c'était juste parce qu'elle se sentait a l'aise dans celle-ci.
Le seigneur Léodagan était vêtu très simplement et ce fut très agréable de voir qu'il ne portait aucune arme apparent. Elle même n'en avait pas pris. Ou donc la glisser dans une tenue pareille ?
Elle lui fit un petit signe de tête.*

- Je dois avouer préférer vous voir vêtue ainsi que couvert de poussière et de sang.

*Elle s'avança en suivant l'indication de son hôte et entendu un vague murmure puis un gloussement. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle n'avait pas compris ce qui se disait mais elle croyait pouvoir en connaître le contenu. Elle se sentait légère ce soir, l'esprit étrangement serein pour la situations dans laquelle elle se trouvait. Soit elle allait ou y gagner ou tout y perdre.... Elle poussa un petit soupire d'aise lorsque Léodagan l'eut rejoint. Il marchait sagement a coté d'elle. Elle ne pu s'empêcher de glisser un bras dans le sien et enfin apprécier la fraicheur de sa peau contre la chaleur de la sienne.*

- Je vous suis monseigneur. Vous êtes mon seul guide ce soir, je m'en remet a vous...

*elle leva les yeux vers lui. L'éclat de la lune faisait briller ses longs cheveux blanc et sa peau blême. Elle esquissa un doux sourire.*

- Où en étions nous rester ? ....

*elle se sera un peu plus contre son hôte et observa les environ en attente d'une réponse.*

Léodagan, accompagné de Damoiselle Fylia a son bras avancaient dans le couloir, silencieusement.. il arrivèrent dans le grand hall d'entré du Château et se dirigèrent vers la sortie..

c'est alors que d'une porte sur la droite déboula en trombe un jeune Chevalier, il transportait des parchemins et était visiblement pressé.. a proximité d'eux il leva les yeux et s'arrêta net échappant sa cargaison.. il balbutia.

je .. pardon... il se baissait pour ramasser mais ne pouvait détacher ses yeux de la robe de Fylia, il tâtait vainement le sol à la recherche de ses papiers bonjour Mademoiselle... je ...

Léodagan sourit et l'interrompit . "je vous présente Seiken, un de nos Ghost Silver " il rajouta amusé, "il perd toujours ses moyens face à une robe comme la votre ". Le Diplomate se redressa et brossa sa tunique. "soyez la bienvenue dans notre cité " il toussota, ramassa ses affaires et s'engouffra dans l'escalier derrière eux.

Léodagan décida de changer d'itinéraire. il se dirigea vers la porte par laquelle Seiken venait de sortir.

Venez voir notre salle d'audience, c'est là que nous recevons les ambassadeurs. étant donné que c'est l'objet de votre visite, il me semble intéressant d'y faire un tour

il ouvrit la porte et ils pénétrèrent dans une immense salle. richement décorée et meublée.



Si cela ne vous ennuie pas, nous discuterons de notre problème tout en marchand.. cet endroit est un peu trop solennel à mon gout ce soir.

il ressortirent de la pièce et se retrouvèrent à nouveau dans le grand Hall et marchèrent vers le grand escalier. j'ai quelque chose à vous montrer qui devrait vous plaire

arrivés sur le palier, une grande Double porte se présenta à eux. "cette salle n'a pas servi depuis bien des lunes, entrons et je vous dirais un secret.

Léodagan ouvrit les deux portes et les yeux de Fylia s'illuminèrent.



voila notre salle de bal . dit il fièrement .

il referma les porte et se pencha vers la jeune Guerrière " je caresse l'espoir d'organiser dans les prochaines semaines un grand bal ici, regroupant les plus nobles et les prestigieux Chevaliers et Guerrières du Neuvième Monde. Une soirée pendant laquelle toutes les querelles passées et presentes seront oubliées.

ils ressortirent et prirent un petit couloir et quelques mètres plus loin un escalier étroit, en colimaçon descendait.. léodagan passa devant et se retourna a moitié, il tendit sa main à Fylia qui y posa la sienne, il l'aida ainsi à descendre cet escalier, fort peu commode pour la tenue de la demoiselle...

nous voila revenus au niveau de la porte d'entrée dit il. il y a derrière cette porte la salle des gardes et en face l'armurerie des soldats du château. cette pièce n'a que peu d'intérêt dit il avec un sourire, des lances, des boucliers, des haches, des armures, des gantelets... rien de bien réjouissant...

il ouvrit une petite porte arrondie et ils se retrouvèrent à nouveau dans le hall.

je vais vous épargner les cuisines, la salle à manger et les salons du rez de chaussé, nous irons discuter dans un petit cabinet non loin d'ici, près de la salle de doléance. L'étage du dessus comporte la salle de bal que vous avez vu ainsi que les quartiers des Ghosts et mes appartements.

il prirent un autre couloir, et arriverent devant une porte que Léodagan ouvrit pour ensuite s'effacer... Après vous ... Fylia entra dans une pièce de taille moyenne joliment décorée de bois, de tissus vert d'eau et d'or.



il indiqua un siege disposé à coté du bureau et invita Fylia à s'assoir. il en fit de meme de l'autre coté du bureau.

Maintenant que nous sommes un peu tranquilles et que je vous ai fait visiter une partie de notre Chateau, vous avez pu constater que nous ne sommes pas tels que l'on decrit de part le Neuvième Monde.. nous sommes de simples chevaliers, vivants comme tel avec chacun un code de conduite respecté par tous les autres. il fit une pause et posa ses mains sur le bureau, voyez vous, je suis pas Roi ici, je ne suis pas un Souverain, je suis un Guide. J'ai l'immense honneur de Fédérer tous ces magnifiques Chevaliers, je suis en quelques sortes le garant de la cohésion ici.

il s'enfonça dans son fauteuil

Parlons un peu de ce qui vous amène si vous le voulez bien, nous irons ensuite diner et si le temps le permets, je vous ferais une visite de la ville de Nuit, elle est magnifique.

*Fylia avait apprécié la balade au sein de la citadelle. C'était un endroit plein de charme et les pièces étaient décorées avec gout et soin. La salle l'ayant marquée le plus, était la salle de bal. Elle était superbe et elle se dit qu'un jour elle s'y retrouverait au bras d'un vaillant chevalier. Elle avait aussi écouté très attentivement l'indication de son hôte pour retrouver chaque pièce assez facilement. Elle avait noté aussi une certaine subtilité sur une indication, elle l'enregistra au fond de sa mémoire et esquissa un sourire amusé. En aurait-elle besoin un jour ? Son regard brillait.*

*Une fois arrivée dans le petit salon elle s'installa dans un des fauteuils et regarda son interlocuteur dans les yeux quelques longs instants. Toute cette balade lui avait semblé sublime. Elle avait été des plus agréable aussi bien pour le corps que pour l'esprit. Elle s'installa confortablement dans son fauteuil en face de Léodagan.*


- Maintenant que nous sommes un peu tranquilles et que je vous ai fait visiter une partie de notre Château, vous avez pu constater que nous ne sommes pas tels que l'on décrit de part le Neuvième Monde.. nous sommes de simples chevaliers, vivants comme tel avec chacun un code de conduite respecté par tous les autres.

*il fit une pause et posa ses mains sur le bureau,*

- Voyez vous, je suis pas Roi ici, je ne suis pas un Souverain, je suis un Guide. J'ai l'immense honneur de Fédérer tous ces magnifiques Chevaliers, je suis en quelques sortes le garant de la cohésion ici..

*Falmala du sourire. Ce que ces paroles lui semblaient sages.*

- Oui monseigneur, des chevaliers comme les autres. Mais des chevaliers avec un nom qui fait trembler et un homme a leur tête qui as le sang bouillonnant. Vous êtes respecté et parfois même craint. Peut-être n'est ce que votre réputation qui fait cela, mais nombreux sont ceux qui ne désirent point vérifier.

*elle marqua une pause*

- Mais il en existe d'autre. Des fougueux chevalier aux visions différentes. Qui ne voient pas votre "règne" de cette façon. Vous êtes peut être simplement un guide pour eux ou un gardien, mais vous êtes ce qui les représente et vous êtes loin d'être doux comme un agneau. Vous désirez qu'on vous respecte et que l'on voit votre puissance. Cela peu en rassurer certain et en déranger d'autres.

*elle se pencha en avant et joua avec les pétales d'une des fleurs du bouquet qui ornait la table tout en regardant Léodagan droit dans les yeux. Puis tout a coup son regard son regard s'intensifia*

- Certain, j'en suis sure vous verraient bien choir de votre beau perchoir ....

*elle eu un sourire défiant. Mais elle ne sut pas pourquoi elle avait été obligé de dire cette phrase. Elle inspira profondément et un éclair d'amusement traversa ses yeux.*

- Tout comme d'autres vous défendrons corps et âme pour que vous restiez leur guide coute que coute.... C'est le risque de tout pouvoir ... Faut-il simplement resté tenté de garder ce que l'on a ou faut il en avoir plus encore et encore jusqu'à ce que la chute soit inévitable ou alors encore parfois faut il simplement lâcher prise quelques instant pour voir comment le monde se déroule sans notre grain de sel?

*elle se réinstalla confortablement dans son siège sans quitter son hôte des yeux. Ses yeux verts pétillaient de plaisir et ses doigts jouaient sur les accoudoirs du fauteuil. Elle repris d'une voix plus calme, posée et pourtant quelque peu ronronnante*

- Pour en revenir a notre discution initiale et au but de ma visite...j'aimerais que ensemble ...

*elle eu un sourire en coin*

- Nous puissions trouver une solution pour arranger les deux parties ...

*elle se pencha quelque peu vers l'avant comme pour révéler un secret*

- Je suis sure que nous arriverons à trouver un compromis ...

Léodagan s'efforçait de maintenir son regard dans celui de son invitée.

il se leva afin de recouvrer ses esprits et commença à marcher dans la pièce.

Vous voyez, être un chevalier tel que moi dans ce monde comporte des obligations. Un sage de mes amis m'a dit un jour, être dirigeant, ce n'est pas faire ce qu'il nous plait, mais faire ce qu'il faut pour le bien de son ordre. il respira doucement, et plus d'une fois j'ai du agir contre mes envies pour protéger certains des miens.

il se rapprocha de la table " pourtant, votre leader n'en est pas un a mes yeux " frappa du plat de la main sur la table.

En provocant ma colère, et par pur égoïsme et arrogance, votre chef a mis les siens en péril. et cela est preuve d'une grande bassesse.

il se radoucit et retourna s'assoir. je comprends ce que vous voulez me dire. alors voila se que je vous propose il joignis les mains, j'épargne vos frères, tous vos frères à l'exception de vos deux dirigeants pour le moment... son regard se fit dur mais chaque attaque d'un d'eux sur un de mes frères impliquera une attaque de ma part sur un des vôtres, et un seul, d'un niveau équivalent.

il inspira profondément... j'ai un autre requête, que les propos tenus dans les annales de votre ordre soient effacés. Pensez vous que cela soit acceptable selon vous? je crains de ne pouvoir aller plus loin.

soudain on frappa a la porte. un garde remis un message à Léodagan et s'en retourna.

La ghost le parcouru, le froissa d'un geste et se leva.

Je me vois dans l'obligation de mettre fin à ces négociations. Depuis que vous me l'avez demandé, je n'ai pas touché un de vos frères. J'apprends que Wegord s'en prend aux miens, et aux plus faibles d'entre eux.


il s'approcha de la porte

je vais de ce pas protéger mes frères et intervenir. Un garde vous raccompagnera.

il sortit et referma la porte derriere lui.

Damoiselle Fylia voulu le suivre mais a pein avait elle ouvert la porte et regardé dans le couloir que déja le Ghost n'y était plus.

*Fylia referma lentement la porte de la pièce. Elle resta quelques instant la main sur la poignée le regard dans le vide. De longues minutes s'écoulèrent jusqu'à ce qu'elle relève les yeux. Elle lâcha la poignée, doucement, en laissant glisser ses doigts le long du panneau de bois, puis elle fit demi tour et reparti s'assoir sur le fauteuil où quelques instants auparavant elle était en face de Léodagan. Elle regarda son fauteuil vide. Tout ce qu'elle avait essayer de faire pendant ces longues heures venait de s'écrouler en une fraction de seconde. Tout le mal qu'elle s'était donné venait de s'envoler en un courant d'air, dans ce claquement de porte ou avait disparu son interlocuteur.*


*Ses mains tremblaient sur les bras du fauteuil. Son visage se ferma et ses épaules se voutèrent doucement. Elle ne savait pas ce qui l'habitait le plus sur le moment. La colère, la déception, la rage, la tristesse ? Peut-être un peu tout a la fois. Une larme dégringola le long de sa joue pour s'écraser sur le tissu de sa robe pourpre. Ses mains se crispèrent sur les accoudoirs, puis se relâchèrent doucement.
Elle se leva doucement, essuya l'humidité naissante a ses yeux. Il ne fallait rien laisser paraître. Elle ouvrit la porte et un garde l'y attendait. Il la regarda sortir.*

- Ma dame ou dois-je vous conduire ?

- Laissez ... *dit-elle d'une voix presque maitrisée.* Je trouverais le chemin toute seule ...

- Mais le seigneur Léodagan a dis que ...

- Oui je sais ... mais laissez moi je vous prie ... je vous assure je m'en sortirais seule ...

*le garde fini par faire un signe de tête. Fylia s'éloigna d'un pas lent. Elle suivit les couloirs sans plus prêter attention au décors et au bout de quelques longues minutes d'errance elle se retrouva sur la muraille. La ou tout avait commencé quelques heures avant. Ses mains se posèrent sur la pierre froide de la citadelle et son regard se perdit au loin, en direction de sa propre citadelle. Un soupir s'échappa d'entre ses lèvres et ses yeux se fermèrent. Elle avait fait ce qu'elle avait pu, cela n'avait pas été assez. Ses doigts se crispèrent dans la pierre et elle resta ainsi figée de longues minutes au bout desquelles elle ouvrit les yeux et fixa a nouveau l'horizon telle une statue de sel. Puis elle ne bougea plus. Étrangement figée, sa robe et ses cheveux dansant au gré du vent. Elle observa au loin, près de l'horizon, les premières volutes de fumée s'élever. Ça avait commencé.*

La colère de Léodagan était immense. De mémoire d'homme, jamais on le l'avait vu dans un tel état. il massacrait tout sur son passage, n'épargnant personne. Lors de son dernier passage dans la forteresse des Frères d'armes, il avait volontairement évité les plus faibles d'entre eux.

Mais là, sa colère était devenue de la rage... Il était aveugle à la vision des corps déchiquetés et sourd aux râles et suppliques des mourants... Les combattants d'en face se battaient bravement, ne cédant du terrain qu'après avoir été mortellement blessés, mais leur vaillance ne pouvait rien face à la furie du Ghost.

Au bout de plusieurs minutes de violent combat, les plus forts des LFDA avaient déjà fait don de leur sang pour protéger leurs freres moins aguerris au combat.. c'est ainsi que Léodagan se retrouva devant de jeunes Guerriers en manque d'apprentissage. il les massacra. Mais ses yeux étaient remplis de larmes.

et d'un coup se fut fini. Léodagan se retrouva debout au milieu de corps décuiquetés et des runies calcinées...il ressorti, enjamba son cheval, et s'en retourna vers ses terres. Arrivé devant le grand mur d'enceinte, il ralenti. il passa la porte et traversa la ville... tous les gens s'écartaient sur son passage et murmuraient. Léodagan ne les entendait pas. il monta jusqu'au Chateau, laissa son cheval a un palfrenier devant les ecuries et se dirigea vers le dongeon.

arrivé là il leva la tete et il vit Fylia, seule, debout fixant l'horizon.

il pénétra dans le batiment et gravis quatre à quatre les marches du grand escalier... il se dirigea vers ses appartements. en chemin il croisa un serviteur et il l'arrêta.

"Damoiselle Fylia est sur les remparts, vas lui porter une fourrure et incite là a rejoindre sa chambre, il est tard et il fait froid."

dois je lui dire que vous la rejoignez messire ? lui répondit l'homme visiblement terrifié par l'apparence du ghost

la réponse fut brève : Non.

léodagan poursuivit sa route, entra dans ses appartements et referma la porte derrière lui.

il s'arrêta devant la grande glace de sa chambre et se regarda. , Ses vêtements étaient maculés, sa chemise et sa cape étaient déchirées.Son visage était couvert d'une pellicule noirâtre faite de poussière et de sang, les larmes qu'il avait versé avaient formé des sillons sur ces joues semblables à des rides... il se débarrassa de ses vêtements qu'il laissa tomber à ses pieds et il s'assit sur le rebord du lui... il baissa la tête et respira profondément...

*Fylia avait repéré la poussière au loin sur la plaine avant même que le seigneur Léodagan eut été en vu. Derrière lui des lueurs rouges illuminaient les cieux. La nuit ne pouvait cacher l'enfer qui venait d'avoir lieu au sein de la citadelle des frères des armes. Son cœur lui faisait mal, elle l'avait regardé les massacrer un par un. Il était de retour, couvert de cendres, de sueur et de sang. Le sang de ses frères ... Elle fixait toujours l'horizon lorsque le seigneur Léodagan pénétra dans la cour. Elle l'avait entendu s'éloigner. Il ne viendrait donc pas la voir. Il n'aurait aucune parole pour elle. Son regard s'embruma quelque peu a nouveau et ses poings se refermèrent au dessus de la pierre glacée. Ses joues étaient rougies par la fraicheur de la nuit ainsi que par la colère. Au bout d'un certain temps elle entendit des pas derrière elle. Aurait-il changé d'avis, venait-il s'expliquer ? Non ce fut la voix du valet qui se fit entendre.*

- Ma dame vous devriez vous couvrir la nuit est fraiche.

*il tenait entre les mains une fourrure*

- Il ne viendra pas n'est ce pas ?

- Je ...

- Répondez-moi honnêtement, m'a t-il fait quérir ?

- Non madame ... Il m'a demandé de vous faire rejoindre vos appartements, mais il ne viendra pas vous voir.

*les yeux de Fylia se fermèrent doucement. Puis elle dis d'une voix sourde.*


- Conduisez-moi a lui !

- Je ne peu pas madame...

- Comment ça vous ne pouvez pas ? ... Menez-moi jusqu'à sa porte !

- Je ne la connais pas dame Auréalis...

- Vous ne connaissez pas le logement de votre maître ?

- Personne ici ne sait ou il loge réellement dame Auréalis ....

- Foutaises !...

*le valet fut surpris. Fylia se retourna subitement. *

- Transmettez lui ceci ... je ne bougerais pas d'ici ... pas avant de lui avoir parlé ...

- Je vous en prie rejoignez vos appartement en attendant sa réponse ...

- Non je ne bougerais pas ...

- J'essayerais de lui transmettre ...

*le valet ne savait plus quoi faire... il déposa la fourrure a coté de la dame sur le mur et fit demi tour. Fylia avait de nouveau levé les yeux vers l'horizon. La citadelle flambait de plus belle. Une sorte de colère monta encore en elle. *

- Pourquoi ?... pourquoi ainsi ?....je n'ai rien pu faire ...

*elle abatit ses poings sur le mur. La douleur fut intense et Fylia du serrer les dents. Elle se tourna lentement vers l'endroit ou Léodagan lui avait glissé qu'étaient ses appartements. Elle inspira profondément et d'une voix quelque peu étranglée elle hurla a travers la cour.*

- LEODAGAN ! MONTREZ-VOUS !!! JE NE BOUGERAIS PAS D'ICI VOUS ENTENDEZ !!!! JE NE BOUGERAIS PAS AVANT DE VOUS AVOIR PARLE EN PERSONNE !!!!

*son souffle était court. Elle tremblait... Elle attendit ... mais rien ne se passa ...Seul un chien se mit aboyer .... Elle fini par se retourner et fixer a nouveau l'horizon tout en essayant de calmer son cœur qui battait la chamade. Ses mains lui cuisaient, elle avait du cogner plus fort que prévu, mais peu importe. Cela n'était rien par rapport a la douleur qu'elle ressentait pour ses frères. Il fallait qu'elle réussisse a lui faire entendre raison. Il le fallait!*

Lady Morgane pénétra dans la cour du château par l'une des portes secondaires. Elle revenait de l'une de ses expéditions nocturnes et était quelques peu pressées de se débarrasser du sang et de la poussière qui lui collaient à la peau.

Comme elle ressortait de l'écurie, elle entendit le cri d'une femme. Le vent ayant transporté cet appel jusqu'à elle, la fée scruta les murs pour en connaitre la provenance. Elle vit alors la silhouette qui se tenait sur le mur au-dessus de la porte principale. Sentant l'urgence de la situation, Lady Morgane se défit de son armure qu'elle l'envoya magiquement à l'armurerie, s'allégeant ainsi suffisamment pour pouvoir voler jusqu'à la malheureuse.


- Bonsoir, est-ce que ...

Arrivant par la voie des airs, la fée fit sursauter la femme lorsqu'elle mit pied à terre et lui adressa la parole. Elle se retourna prestement et la fée reconnue Dame Fylia dont le visage était baigné de larmes.

- Oohhh !!! Dame Morgane, aidez-moi. Aller intervenir auprès de votre frère pour qu'il m'accorde un moment. De terribles événements sont de nouveaux survenus. On me dit que les appartements de votre frère sont inconnus, mais vous, vous savez. Aller plaider à ma faveur auprès de lui. Je tiens à lui parler cette nuit.

La fée constata que la pauvre ambassadrice était dans tout ses états et souffrait de la brise quasi glaciale qui soufflait. Malgré la fourrure qu'elle avait sur les épaules, la gracieuse robe de la dame ne pouvait pas grande chose contre l'air humide.

-Je vais aller quérir mon frère, mais avant vous allez m'accompagner au salon des ambassadeurs. Le vent cette nuit est porteur de mort et votre tenue légère ne sied pas.

Acquiescent finalement à la demande de la GhostSister, Dame Fylia la suivit docilement et l'air abattu vers le donjon. La fée la conduisit comme dit dans le salon des ambassadeurs et fit apparaitre une grande tasse de thé bouillant.

- Ceci devrait vous aidez, dit-elle en tendant la tasse à Dame Fylia qui s'en saisit d'une main tremblante. Ce thé aux herbes, vous réchauffera et vous redonnera un peu de constance. Je ne veux pas vous froisser, mais vous êtes quelques peu ... défraichi, dit finalement la fée en lui faisant un clin d'œil.

Avant de refermer la porte du salon derrière elle, Lady Morgane ajouta.

-Restez ici, je vais aller l'informer de votre demande en espérant qu'il soit encore dans l'enceinte du château, je le retrouverai et vous l'enverrai dès que possible.

Les portes se refermèrent, Fylia resta seule dans la pièce éclairée par quelques bougies à cette heure indue de la nuit. Elle alla se poster devant la porte-fenêtre de la pièce donnant sur la cour intérieure du donjon et contempla sans les voir les lanternes qui éclairaient le jardin.

Lady Morgane se dirigea prestement vers les appartements de son frère. Elle n'avait pas tenu à accabler d'avantage Dame Fylia en lui posant des questions sur les événements de la soirée qui l'avaient mise dans un tel état. Elle commençait à apprécier la jeune femme pour l'avoir croiser et avoir discuter avec elle à quelques reprises déjà en diverses lieux, elle lui apporterait donc son soutien.

Arrivant devant la porte de son frère, elle s'arrêtant avant de cogner. Si je cogne, se dit-elle, il feindra de ne pas être là ou se sauvera. Au diable la bienséance, j'entre. Elle voulu ouvrir la porte, mais elle était fermée à clé. Utilisant sa magie de fée, elle défit le verrou et entra. Le spectacle qui souffrit à elle était encore plus désolant que celui qu'elle avait vue dix minutes auparavant.

Assis sur le rebords de son lit, torse nu, ses cheveux blancs défaits, les visages dans les mains, Léodagan sanglotait tel un enfant. Lentement, Lady Morgane le rejoignit et s'agenouilla devant lui. En lui dégageant le visage de ses mèches de cheveux, elle entreprit de calmer son frère comme leur mère l'aurait sans doute fait. Elle déposa un baiser sur son front qui eut comme effet de faire sortir le Ghost de sa léthargie. Il releva la tête et fixa sa sœur dans les yeux.

- Dit-moi ... , furent les seuls mots que Lady Morgane eut à prononcer. Léodagan lui relata les événements de la soirée, les expressions de son visage passant de la rage, à la colère, à l'anéantissement et à la honte. Lorsqu'il eut fini, plusieurs minutes étaient déjà passées.

- Je venais t'informer que Dame Fylia est dans le salon des ambassadeurs et souhaite te parler. Elle est également dans un état de rage et d'incompréhension. Va la voir, je t'en pris. Il faut en finir avec cette histoire.

Le Ghost voulut répliquer, mais se ravisa. La fée fit apparaitre une tunique et un pantalon propre. Avant de quitter la pièce, elle donna un baiser sur la joue de son frère en se disant que son caractère impulsif devait lui venir de son père. En se dirigeant vers la porte, elle croisa son reflet dans le miroir.

-Aie ... j'ai besoin d'un bain moi, dit-elle sur un ton rieur. Si tu as besoin de moi, tu sais où me trouver, lanca la fée avant de refermer la porte derrière elle.

léodagan regarda sa sœur quitter sa chambre laissant derrière elle une légère trainée de poussière de fée. il tourna la tete et se regarda dans la glace, il si dit qu'il ne pouvait descendre voir Fylia avec cette tête de mort vivant...

il se leva et entra dans sa salle de bain, il se lava abondamment la figure, les bras et le torse. il avait déjà l'air plus présentable. il enfila rapidement les vêtements que sa sœur avait fait apparaitre, se passa la main dans les cheveux et sortit des ses appartements.

en passant devant la chambre de sa soeur, il posa doucement la main contre la porte et dit dans un souffle

merci, une fois encore.

il suivit le couloir jusqu'à l'escalier principal et descendit les marches.

arrivé devant la porte du salon des ambassadeur, il empoigna les poignées et fit une pause...il prit une profonde inspiration et ouvrit la double porte.

Fylia était de dos, regardant par la fenêtre vers la cour intérieure. visiblement perdue dans ses pensées car elle ne remarqua pas l'entrée de Léodagan.

il s'approcha doucement d'elle et s'arrêta juste derrière, légèrement sur le coté.

il inspira et se lança d'une voix douce

je ne sais pas comment expliquer ce qui s'est passé, je ne pourrais même pas trouver de mots pour implorer votre pardon... ces mots n'existent pas.

il fit une pause

encore une fois je me suis laissé dominer par mes émotions et mes démons ont repris le dessus. j'ai bien peur d'être perdu à tout jamais, jamais je ne parviendrais à changer l'homme que je suis, je détruits toujours tout sur mon passage que cela soit volontaire ou non...

il détourna la tête

rentrez chez vous Damoiselle Fylia, rentrez chez vous et dites à vos frères qu'ils sont braves et ont gagné mon respect même si en retour je n'ai gagné que mépris.

il se retourna et se dirigea vers la porte